Entreprendre est l’un des actes les plus courageux de la vie économique.
Naturellement, le travail est une part importante et majoritaire de la vie de tout à chacun puisque nous y passons en moyenne entre 8h et 10h par jour.
Lorsque nous entreprenons, il est évident que les journées sont plus près de douze heures voire plus.
Malheureusement, eu égard à la mondialisation, au contexte économique des dernières décennies et surtout des derniers mois suite à la pandémie de la COVID 19, la contracture des marchés et de l’économie en général peut entraîner des difficultés de l’entreprise.
Dès lors, il existe plusieurs étapes à cela :
– la sauvegarde ;
– le redressement judiciaire ;
– la liquidation judiciaire
Dans ce cas-là l’entreprise ne doit pas être en cessation de paiement si elle souhaite bénéficier d’une procédure de sauvegarde.
La procédure de sauvegarde s’adresse :
La procédure de sauvegarde peut être ouverte à la demande du débiteur qui sans être en état de cessation des paiements justifie de difficultés qu’il n’est pas en mesure de surmonter seul.
Ces difficultés peuvent être d’ordre juridiques, sociales, économiques ou financiers.
Seul le représentant légal de la personne morale ou le débiteur personne physique peut demander l’ouverture d’une procédure de sauvegarde.
Le Tribunal statuera sur l’ouverture de la procédure de sauvegarde après avoir entendu le dirigeant de la société, les représentants du comité social et économique ou à défaut les délégués du personnel ou tout autre personne dont l’audition lui paraît utile pour recueillir des renseignements sur l’entreprise.
Le Tribunal peut également naturellement désigner un expert de son choix.
Le mandataire rend ensuite un jugement d’ouverture dans lequel il désigne un Juge-commissaire mais aussi deux mandataires de justice.
En cas d’acceptation, la procédure de sauvegarde commence par une période d’observation d’une durée maximale de six mois renouvelables une fois.
Si en cours de la période d’observation, il s’avère que l’entreprise est en cessation des paiements le Tribunal peut décider de convertir la procédure de sauvegarde en procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire.
L’administrateur établira le bilan économique et social de l’entreprise via un plan.
Le mandataire judiciaire dresse la liste des créances déclarées qu’il transmettre au Juge et procèdera à la vérification du passif.
Les effets de la sauvegarde :
L’exécution de ce plan est surveillée par un administrateur ou un mandataire judiciaire.
Lorsque l’entreprise est en état de cessation des paiements le gérant a le devoir de déclarer la cessation des paiements auprès du Tribunal de Commerce.
L’état de cessation des paiements est caractérisé lorsque l’entreprise ne peut plus faire face au passif exigible avec son actif disponible.
Le redressement judiciaire débutera par une période d’observation destinée à savoir si l’entreprise a vocation à être redressée ou si elle doit être liquidée.
Lors du prononcé du jugement et de la publication de ce dernier, les créanciers pourront s’inscrire pour faire valoir leur créance.
Pendant la période d’observation les créances sont gelées et aux termes de la période d’observation il sera fait un point sur la situation aux fins de savoir si la société peut bénéficier d’un plan de redressement jusqu’à un maximum de dix ans ou être liquidée.
Lorsque l’entreprise est en état de cessation des paiements le gérant a le devoir de déclarer la cessation des paiements auprès du Tribunal de Commerce.
L’état de cessation des paiements est caractérisé lorsque l’entreprise ne peut plus faire face au passif exigible avec son actif disponible.
Si la situation est irrévocablement compromise lors de la saisine du Tribunal ou si aux termes de la période d’observation il n’y a pas de possibilité de redresser l’entreprise, une liquidation sera prononcée.
La procédure collective peut être soit demandée par le gérant lui-même soit un créancier peut assigner l’entreprise en liquidation.
Même si l’entreprise est une entreprise à responsabilité limitée, protégeant le gérant, en cas de faute de gestion du gestionnaire ayant contribué à l’insuffisance d’actif, le liquidateur pourra solliciter que le gérant soit condamné en tout ou partie à rembourser le passif de l’entreprise, avec les effets désastreux que l’on peut imaginer, en l’espèce règler le passif de la société sur ses deniers personnels.
Naturellement le cabinet vous accompagnera pour éviter les pièges et éviter cela.